mardi 17 février 2015

Expérience TEDx : Le dossier TEDxAlsace

Voici les éléments à fournir pour le TEDxAlsace :

Une BIO en 120 mots :
Phearak a 4 ans lorsque les Khmers rouges arrivent au pouvoir au Cambodge. Elle n'aura connu son pays d’origine que sous le régime de Pol Pot. A son arrivée en France, elle est analphabète et ne parle pas le français. A 12 ans, elle devient Caroline et c’est en France qu’elle va reconstruire sa vie, se faire une place dans un nouveau pays qui assure au moins la paix. Caroline devient ingénieur qualité et mène une vie ordinaire jusqu’au jour où ses deux frères disparus sous le régime Khmer rouge lui apparaissent en rêve et lui disent : "Sors-nous de la pénombre". Faire la lumière sur ce qui s'est passé va devenir son rêve le plus cher et va la conduire à rencontrer l’extraordinaire de la vie.

Une PHOTO cadrée tête en noir et blanc :


Le MESSAGE  du talk: L'Amour qui réalise les rêves et qui ouvre les portes extraordinaires de la vie
« L’Amour qui réalise les rêves et qui ouvre les portes de la vie  » - See more at: http://www.tedxalsace.com/tedxalsacesalon-3/#sthash.dWrkMDDC.dpuf
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Le PITCH :
L’amour au sein d’une famille est plus fort que tout. Même quand l’un des membres de la famille disparaît et ne donne plus de nouvelles, c’est à travers le rêve que le message d'amour réapparaît. C’est ainsi qu’une nuit, mes deux grands frères, disparus depuis 35 ans sous le régime Khmer rouge, me sont apparus en rêve et m’ont dit : « Sors-nous de la pénombre ».
A partir de ce jour, j’ai commencé à me réveiller toutes les nuits à l’heure de leur appel et à tourner en rond dans la maison.
J’ai toujours cru que les rêves se réalisent et mon rêve, c’est d’apprendre à accueillir l’extraordinaire et à le rendre possible. Pour moi, cela ne passe pas par l’oubli mais par le devoir de mémoire : faire la lumière sur ce qui est vraiment arrivé à mes frères. J’ai décidé de répondre à leur appel. Pendant plus de huit mois, je me suis sentie guidée pas à pas par une série de « coïncidences » qui m’ont amenée à retrouver leurs traces. J’ai eu la force d’enquêter auprès de ma famille sur ce qui s’était passé le jour où ils ont décidé de fuir des camps de travail. J’ai rassemblé les morceaux épars et peu à peu, j’ai acquis la certitude que mes frères étaient morts alors qu’ils étaient âgés de 17 et 23 ans, au cours de leur fuite pour échapper au régime Khmer rouge.
Par mon témoignage, je permets à toute ma famille et à tous ceux qui ont vécu la disparition d’êtres chers et qui les sentent privés de la possibilité de faire le deuil, de vivre un geste symbolique de réconciliation et de réparation afin que l’amour retrouve toute sa place dans leurs familles.

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